Baby-Blues : comment la sophrologie peut apporter du soutien ?


Bébé est enfin là ! Et ce ne fût pas sans mal pour certaines. Soulagement et bonheur sont de mise, mais aussi fatigue physique et morale.

C'est une phase d'adaptation pour les jeunes parents. Ils doivent faire face à la fatigue post-accouchement et à ce nouveau petit être qui se manifeste de jour comme de nuit, ainsi qu'à toutes les préoccupations mentales qui vont avec.

Depuis quelques années, le concept de "matrescence" s'installe de plus en plus en France. Il caractérise ce moment unique dans la vie d'une femme : celui où l'on devient maman. Car contrairement à ce que l'on entend souvent, devenir mère n'est pas inné, cela s'apprend et peut demander du temps. 

Ce véritable "tsunami" aussi bien hormonal, physique et émotionnel peut être difficile à gérer et c'est totalement normal.

Voici un article qui vous permettra de comprendre davantage ce que représente le baby-blues et de quelle façon la sophrologie peut apporter un véritable soutien émotionnel lors du post-partum.

Le baby-blues quésaco ?

Il s'agit d'un état transitoire de déprime qui touche 50 à 80% des femmes, apparaissant en général dans les premiers jours suivant leur accouchement. Cette phase délicate est souvent dû à la rupture du lien privilégié avec l'enfant qui n'est plus dans son ventre. Elle est accentuée par la fatigue, le manque de sommeil et surtout la chute hormonale brutale, un bouleversement majeur susceptible d'influer l'état psychologique de la mère. 

Les symptômes fluctuent en fonction de chaque femme. Ils peuvent aller de l'irritabilité à la sensation de se sentir totalement surmenée. La jeune mère peut se sentir stressée, vulnérable, inquiète, perdue et se mettre à pleurer fréquemment. Et si le papa a reprit le travail, elle peut se sentir un peu seule. 

Heureusement ce "coup de blues" reste limité dans le temps, il peut perdurer entre quelques heures et quelques jours jusqu'à deux semaines. S'il persiste au delà il est important d'en parler à un professionnel de santé. Il peut alors s'agir d'une dépression post-partum. 

Dépression post-partum & baby-blues, quelle différence ?

On peut confondre les deux. Le baby-blues est comparable à une déprime passagère tandis que la dépression post-partum correspond à une pathologie psychique nécessitant une prise en charge spécifique et médicale.  

Contrairement au baby-blues survenant juste après l'accouchement, la dépression post-partum est un trouble pouvant se manifester plus tardivement au cours de l'année suivant la naissance du bébé et peut durer dans le temps. Elle touche 10 à 20% des femmes.  La jeune mère peut alors ressentir une profonde tristesse, des crises d'angoisses, de l'épuisement perpétuel, d'importants troubles du sommeil, une perte de plaisir, un manque total de confiance en elle, un profond désintérêt pour ce qui l'entoure, un état de détresse qui affecte négativement toutes ses réactions, mais aussi des symptômes physiques, palpitations, difficultés à respirer, etc. 

D'après des études scientifiques, la mère n'est pas la seule à être fragilisée, les pères peuvent eux aussi être touchés par la dépression post-partum. Ils développent les mêmes symptômes que la mère avec un sentiment de découragement, de culpabilité et de solitude auquel s'ajoute la crainte de ne pas savoir s'occuper de leur bébé et de se sentir inutile.

C'est ce que l'on nomme le "daddy blues". 

Quels bienfaits peut apporter la sophrologie ?

La sophrologie représente une aide précieuse concernant la période intense et délicate du post-partum.

Elle va permettre de prendre du temps pour soi, de se recentrer, de se ressourcer et d'évacuer les différentes tensions pouvant  apparaitre. Elle offre ainsi des moments de calme, de repos et de récupération.

Lorsque le corps est détendu, le mental se relâche aussi. 

Les différentes techniques qu'elle propose aideront à retrouver un sommeil de qualité. En effet, tout comme le sommeil d'un bébé qui peut mettre du temps à se réguler, celui des mamans est aussi très perturbé au cours de cette période. 

Elle invite également à accepter les changements de son corps. Il faut neuf mois pour fabriquer un bébé et il en faut tout autant, voire plus, pour s'en remettre, pour retrouver son équilibre et sa vitalité. Le corps d'une femme qui a donné la vie ne peut plus être comme avant. Il est donc important d'accepter ces changements afin d'être plus épanouie physiquement et ainsi moralement.

Enfin, la sophrologie invite à gagner confiance en ses capacités de mère, à retrouver une bonne estime de soi à travers ce nouveau rôle, tout en trouvant l'équilibre avec sa vie de femme.

Pour certaines, le lien mère-enfant peut être plus lent à s'établir. Il ne faut surtout pas se laisser envahir par la culpabilité, quelques semaines sont parfois nécessaires pour que ce lien d'amour se mette en place. La sophrologie permet ainsi de cultiver la bienveillance, l'amour envers soi-même et de nourrir cette capacité d'attachement. 

Il est possible d'intervenir en amont de ce baby-blues lors de séances au cours de la grossesse ou bien juste après l'accouchement.

Concernant la dépression post-partum, la sophrologie a sa place également mais en étroite collaboration des soins médicaux et en contact avec les spécialistes qui ont prit en charge la maman. 

Vous souhaitez des renseignements concernant l'apport bénéfique de la sophrologie au cours du post-partum? 

N'hésitez pas à me contacter, je serai ravie d'y répondre et de vous accompagner en douceur sur ce  merveilleux chemin qu'est la maternité. 


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